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C’est quoi le Cloud Computing ? [Guide complet de A à Z]

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Le Cloud Computing est l’une de ces technologies futuristes qui continue de prendre une partie importante dans la vie quotidienne.

Mais savez vous c’est quoi ou à quoi ça sert, ou encore comment cela fonctionne ?

Depuis quelques années on s’est rendu compte que toute la technologie s’orientait vers l’internet.

Car l’Internet à rendu très facile le partage de connaissance, cela grâce à plusieurs outils de communication…

Ainsi, au menu de ce post on va voir ensemble plusieurs concepts notamment :

  • La définition du Cloud Computing ;
  • Ses caractéristiques ;
  • Les opportunités pour les entreprises et particuliers;
  • Ses avantages du Cloud computing ;
  • Mais aussi une présentation des inconvénients en des termes clairs ;
  • Et plusieurs autres sujets interéssants ;

Installez-vous alors confortablement car vous trouverez la réponse à presque toute vos questions à travers ce contenu.

Voilà pourquoi dans ce long article, il sera question d’essayer de répondre au mieux à plusieurs questions qui me sont fréquemment posées sur ce sujet.

Je tacherais donc de vous expliquer de la manière la plus simple possible, ce que j’ai retenu sur au sujet du Cloud Computing en français facile.

Les bases du Cloud Computing

Question

Avant d’aller plus loin et plus en détails commençons d’abord par les notions basiques qui permettrons de bien comprendre la suite sur ce sujet particulier.

Sans plus tarder débutons par la définition.

C’est quoi le Cloud Computing ?

Plusieurs termes sont au rendez-vous autour de cette notion… Car on peut parler du Cloud Computing comme étant l’informatique en nuage, Nuagique ou encore infonuagique dans certaines régions.

En de termes simples le Cloud Computing est la fourniture de services informatiques à la demande en utilisant Internet comme support.

Ce service inclue l’utilisation des applications pour le stockage et le traitement de données, cela généralement sur base de paiement à l’utilisation.

Notons également que quelques firmes fournissent un service de Cloud Computing Gratuit comme par exemple, le cas avec Google qui propose plusieurs de ses services en gratuitement.

Contrairement à ce que pensent plusieurs, le Cloud Computing n’est pas seulement le stockage des données avec internet… Eh bien, parce que plusieurs autres services que nous verrons dans la suite y sont liés.

Pourquoi l’utilisation du terme « Informatique En Nuage » ?

Littéralement « Cloud Computing » signifie « Informatique en Nuage ». Un concept fondamental derrière ce terme bizarre fondé sur l’hypothèse selon laquelle l’emplacement du service et de nombreux détails tels que le matériel ou le système d’exploitation sur lequel il fonctionne, sont en grande partie sans importance pour l’utilisateur.

C’est dans cet esprit que la métaphore du « nuage » a été empruntée à de vieux schémas de réseaux de télécommunications. Dans lesquels le réseau téléphonique public (qui plus tard devient Internet) était souvent représenté comme un nuage.

Ceci pour seulement indiquer que la précision et la justesse ne comptait pas.

Il s’agit bien sûr d’une simplification excessive car pratiquement pour de nombreux clients, la localisation de services et de leurs données reste un problème clé.

Pourquoi utiliser le Cloud Computing ?

La possession des infrastructures informatiques privées comme des centres de données (Datacenter en anglais) par des entreprises est couteuse.

C’est ainsi que les entreprises peuvent louer des applications et de l’espace de stockage, auprès d’un fournisseur de services cloud dans le but supprimer leurs différents coûts IT liés par exemple :

  • A l’installation d’équipements (Serveurs, Racks, Routeurs, commutateurs, sans oublier les différents câbles)
  • Au maintenance de ces équipements ;
  • La consommation d’énergie ;
  • Sans oublier les différents soucis liés à la sécurité de données physiques ;
  • Etc.

Bref, l’utilisation des services Cloud permet à une entreprise d’éviter les coûts initiaux et la complexité liés à la possession et à la maintenance des infrastructures IT (Information Technic ou Techniques d’information (TI) en français).

Quelle est l’histoire de l’Infonuagique (Nuagique) ?

Le Cloud Computing en tant que terme existe depuis le début des années 2000, mais le concept de l’informatique en tant que service existe depuis bien plus longtemps (vers les années 1950).

A cette époque certaines compagnies informatiques permettaient aux entreprises de louer du temps sur leurs ordinateurs, plutôt que de devoir en acheter.

C’était l’époque de la technologie lourde et trop coûteuses, on pouvait accéder à des systèmes centraux partagés (les mainframes qui sont des ancêtres des Serveurs Clouds) car seules quelques grandes industries en avaient.

Ces services « en temps partagé » ont été largement dépassés par l’essor du PC, qui a rendu la possession d’un ordinateur beaucoup plus abordable. Et plus tard l’essor de Centres de données… Qui permettent actuellement aux entreprises de stocker de grandes quantités de données à distance.

Mais le concept de location d’accès à la puissance de calcul a refait surface à maintes reprises.

Surtout chez les fournisseurs de :

  • Services d’application,
  • Informatique à la demande
  • Et les fournisseurs d’informatique en réseau.

Cela dès la fin des années 90 et début des années 2000.

Vint ensuite le vrai Cloud Computing, qui s’est réellement imposée avec l’émergence du logiciel en tant que service.

Les fournisseurs d’informatique en nuage à grande échelle tels que Amazon Web Services et Microsoft Azure ou encore IBM permettent maintenant de vulgariser ce concept.

D’une manière simple une entreprise paye la location d’un service en ligne. En retour, les fournisseurs de services peuvent bénéficier d’importantes économies en fournissant le même type de service à un large éventail de clients. Voyons alors c’est quoi un service cloud.

Notons que cette option est également accessible pour les particuliers. Eh bien parce que même vous aussi pouvez aussi payer et jouir de ce service.

Quels sont les services de Cloud Computing disponibles ?

Les services de Cloud Computing couvrent aujourd’hui une vaste gamme d’options.

Au début, le Cloud était beaucoup plus orienté stockage, mais actuellement grâce à une puissance de traitement qui ne cesse de s’accroitre on trouve maintenant des applications qui fonctionnent dans le Cloud et certaines applis vont jusqu’au traitement du langage naturel et même l’intelligence artificielle, les exemples le plus récents étant les Chatbots et outils de générations d’images.

En bref, presque tous les services qui ne nécessitent pas que vous soyez physiquement proche du matériel informatique peut maintenant être fournis par le Cloud.

Quelques exemples des services de la nuagique

Comme dit précédemment, actuellement le Cloud Computing est désormais à la base d’un grand nombre de services.

Cela inclut les services grand public comme le courriel : Google Mail (GMail), ou encore la sauvegarde des photos avec des services comme Google Photo et iCloud.

Sans oublier les services qui permettent aux grandes entreprises d’héberger toutes leurs données et d’exécuter toutes leurs applications à distance dans le cloud comme c’est le cas avec Microsoft Azure.

On peut également citer Netflix qui s’appuie aussi sur les services de cloud computing pour faire fonctionner son service de streaming vidéo. Ou encore citer Spotify et Deezer pour le streaming audio.

Le stockage en ligne, la sauvegarde et la restauration de fichiers avec les différents supports comme :

Notons aussi la synchronisation des paramètres sur différents appareils qui sont de très bons exemples concrets du Cloud Computing.

En bref, avec le Cloud Computing on a principalement des services comme le :

  • Stockage, backup et restauration ;
  • Email ;
  • Streaming Audio et Vidéo ;
  • Analyse de données ;
  • Création et tests d’applications ;

Types de Cloud Computing

Généralement, la nuagique peut être décomposé en trois types de Cloud Computing qui sont le SaaS, PaaS et IaaS que nous allons approfondir plus en détail en bas.

C’est quoi le SaaS ?

SaaS signifie « Software-as-a-Service » qui est traduit littéralement en français comme : « le logiciel en tant que service« . En présence d’un SaaS on achète une licence d’utilisation d’une application logicielle pour un ensemble des clients.

Ces licences sont généralement fournies dans le cadre d’un modèle de paiement à l’utilisation ou à la demande.

L’exemple qui illustre mieux cette situation est le pack Microsoft Office 365, Google Apps, Slack, etc.

C’est quoi le PaaS ?

Plateform-as-a-Service (PaaS) qui signifie plateforme en tant que service est considérée comme la plus complexe des trois couches du Cloud Computing.

Le PaaS présente certaines similitudes avec le SaaS, la principale différence étant qu’au lieu de fournir des logiciels en ligne, il s’agit en fait d’une plateforme de création de logiciels qui est fournie via l’internet.

Avec le PaaS, le fournisseur de cloud héberge tout dans son centre de données. Ainsi, les serveurs, le stockage, le système d’exploitation, logiciels et bases de données sont sous contrôle du fournisseurs.

Les développeurs n’ont qu’à choisir dans un menu les spécificités dont ils ont besoin. C’est-à-dire les serveurs et différents outils qui leurs permettront d’exécuter, créer, tester, déployer, maintenir, mettre à jour et faire évoluer leurs applications.

Ce modèle comprend des plateformes telles que Salesforce.com, Flynn, Cloud Foundry, OpenShift et Heroku.

C’est quoi l’IaaS ?

Infrastructure-as-a-Service (IaaS) ou l’infrastructure en tant que service est une méthode de fourniture de tout, des systèmes d’exploitation aux serveurs et au stockage, par le biais d’une connectivité basée sur IP, dans le cadre d’un service à la demande.

Ainsi, avec l’IaaS ce sont tous les éléments fondamentaux de l’informatique qui peuvent être loués : serveurs physiques ou virtuels, stockage et réseaux.

Les clients peuvent éviter d’acheter des logiciels ou des serveurs et se procurer ces ressources dans le cadre d’un service externalisé et à la demande.

Cela est intéressant pour les entreprises qui veulent créer des applications à partir de zéro et qui veulent contrôler presque tous les éléments eux-mêmes. Mais cela exige à des entreprises la possession de toutes les compétences techniques nécessaires pour pouvoir tout gérer.

L’utilisation des IaaS facilite l’innovation, réduit le temps de déploiement de nouvelles applications et services, permet l’économie des coûts de maintenance courante.

Cependant, l’utilisation des IaaS n’est pas suffisamment sécurisé pour la plupart des données critiques.

Parmi les exemples populaires de systèmes IaaS, on peut citer AWS, IBM Cloud et Microsoft Azure.

L’illustration ci-après explique mieux le différents niveau du Cloud Computing :

Modèles de déploiement Cloud

Il existe plusieurs modèles de déploiement Cloud qui diffèrent les uns des autres. Cependant, notons qu’on peut diviser ces déploiement en 3 principaux modèles :

Le Cloud Public

Le cloud public est le modèle classique du cloud computing, où les utilisateurs peuvent accéder à un large éventail de puissance de calcul via Internet, que ce soit IaaS, PaaS ou SaaS.

L’un des avantages significatifs liés à ce modèle est la possibilité de faire évoluer rapidement un service. Les fournisseurs de cloud computing disposent d’une grande puissance de calcul qu’ils partagent entre un grand nombre de client.

La taille considérable de ce service à savoir le Cloud Public met à la disposition des clients une capacité de réserve suffisante permettant aux particuliers ayant besoin de plus de ressources de faire évoluer leurs services.

Le Cloud Public est recommandé pour des applications moins sensibles qui exigent une quantité variable de ressources.

Le Cloud Privé

Le cloud privé permet aux entreprises de bénéficier d’une partie des avantages du cloud public, mais sans se soucier de la perte de contrôle des données et des services, car protégé par le pare-feu de l’entreprise.

Les entreprises peuvent contrôler exactement où leurs données sont conservées et construire l’infrastructure comme elles le souhaitent.

Spécialement pour les projets IaaS ou PaaS afin de donner aux développeurs l’accès à un pool de puissance de calcul qui évolue à la demande sans mettre en danger la sécurité.

Toutefois, cette sécurité supplémentaire a un coût, car peu d’entreprises auront l’envergure d’AWS, de Microsoft ou de Google.

Ce qui signifie qu’elles ne seront pas à mesure de réaliser les mêmes économies.

Néanmoins, pour les entreprises qui ont besoin d’une sécurité supplémentaire, le cloud privé peut être utile, les aidant à comprendre les services cloud ou à reconstruire des applications internes pour le cloud, avant de les déplacer dans le cloud public.

Le Cloud Hybride

Le Cloud hybride est peut-être là où tout le monde se trouve en réalité : un peu de ceci, un peu de cela. C’une combinaison de services publics et privés.

Les données de certains projets sont utilisées avec le cloud public et d’autres avec le cloud privé, ainsi on a plusieurs fournisseurs et différents niveaux d’utilisation du cloud.

Ce type de modèle offre à l’utilisateur une plus grande flexibilité et contribue à optimiser l’infrastructure et la sécurité.

Avantages et Inconvénients du Cloud Computing

Le cloud computing n’est pas nécessairement moins cher que d’autres formes de services informatiques, tout comme la location n’est pas toujours moins chère que l’achat à long terme.

Si une application a un besoin régulier et prévisible, par exemple, il peut être plus économique de fournir ce service en interne.

Donc, il sera question d’analyser et bien sûr d’opter pour la solution la plus efficace. Ceci dit voyons maintenant les bienfaits liés à l’utilisation du Cloud.

Avantages du cloud Computing

Les logiciels Cloud offrent aux entreprises de tous les secteurs un certain nombre d’avantages, notamment :

  • La possibilité d’utiliser les logiciels à partir de n’importe quel appareil, que ce soit par le biais d’une application native ou d’un navigateur ;
  • Les utilisateurs peuvent transférer leurs fichiers et leurs paramètres sur d’autres appareils de manière totalement transparente. Et même stocker des fichiers à l’aide de services tels que Dropbox et Google Drive
  • Grâce aux services de la nuagique, les utilisateurs peuvent consulter leurs courriers électroniques sur n’importe quel appareil.
  • Les services d’informatique en nuage permettent également aux utilisateurs de sauvegarder leur musique, leurs fichiers et leurs photos, ce qui garantit que ces fichiers sont immédiatement disponibles en cas de panne du disque dur.
  • L’informatique en nuage offre également aux grandes entreprises un énorme potentiel de réduction des coûts. Avant que l’informatique dématérialisée ne devienne une solution viable, les entreprises devaient acheter, construire et entretenir une technologie et une infrastructure de gestion de l’information coûteuses. Les entreprises peuvent remplacer les centres de serveurs et les services informatiques coûteux par des connexions Internet rapides, où les employés interagissent avec le Cloud pour accomplir leurs tâches.
  • La structure en nuage permet aux particuliers d’économiser de l’espace de stockage sur leurs ordinateurs de bureau ou portables. Elle permet également aux utilisateurs de mettre à jour leurs logiciels plus rapidement, car les éditeurs de logiciels peuvent proposer leurs produits via le web plutôt que par le biais de méthodes plus traditionnelles et tangibles impliquant des disques ou des clés USB. Par exemple, les clients d’Adobe peuvent accéder aux applications de son Creative Cloud par le biais d’un abonnement Internet. Cela permet aux utilisateurs de télécharger facilement les nouvelles versions et les correctifs de leurs programmes.

Inconvénients

La rapidité, l’efficacité et les innovations qu’apporte l’informatique dématérialisée s’accompagnent naturellement de risques.

Le premier soucis est qu’avec le Cloud, vous ne pouvez accéder à vos applications et données que si vous disposez d’une connexion Internet.

La sécurité a toujours été une préoccupation majeure avec le Cloud Computing, en particulier lorsqu’il s’agit de dossiers médicaux sensibles et d’informations financières. Bien que la réglementation oblige les services d’informatique dématérialisée à renforcer leurs mesures de sécurité et de conformité, le problème reste d’actualité. Le cryptage protège les informations vitales, mais si la clé de cryptage est perdue, les données disparaissent.

Les données sensibles d’une entreprise se trouve confiées à un service qui est également utilisé par leurs concurrents. Ce qui peut également signifier que vous utilisez les mêmes applications qu’un concurrent, avec comme conséquence de rendre difficile la création d’un avantage concurrentiel si cette application est essentielle pour l’entreprise.

Les serveurs gérés par les sociétés d’informatique en nuage peuvent également être victimes de catastrophes naturelles, de bugs internes et de pannes d’énergie électrique. La portée géographique de l’informatique en nuage va dans les deux sens : Une panne d’électricité au Pays-Bas peut paralyser les utilisateurs en France, et une entreprise à Londres peut perdre ses données si quelque chose provoque une panne de son fournisseur basé aux US.

Comme pour toute technologie, il y a une courbe d’apprentissage pour les employés et les dirigeants. Mais comme de nombreuses personnes accèdent aux informations et les manipulent par l’intermédiaire d’un seul portail, les erreurs commises par inadvertance peuvent se répercuter sur l’ensemble du système.

L’adoption du Cloud Computing dans les entreprises

Bien que le marché du Cloud Computing soit en pleine croissance, il est difficile d’obtenir des chiffres sur la façon dont les entreprises adoptent ce service.

Une série d’études montre qu’environ 12% des entreprises se considèrent comme « Cloud-first » et qu’environ un tiers d’entre elles gèrent des charges de travail dans le Cloud. Tandis qu’un quart des entreprises insistent sur le fait qu’elles ne cèderont jamais à la demande.

Cependant, il se peut que les chiffres sur l’adoption du cloud dépendent de la personne à qui vous parlez au sein d’une organisation.

Toutes les dépenses dans Cloud ne seront pas centralisées et les services sont relativement faciles à souscrire, de sorte que les responsables d’entreprise peuvent commencer à les utiliser et à payer à partir de leur propre budget, sans avoir besoin d’informer le département informatique.

Cela peut permettre aux entreprises d’aller plus vite, mais peut également créer des risques de sécurité si l’utilisation d’applications n’est pas bien gérée.

L’adoption variera également selon l’application, le courrier électronique est beaucoup plus facile à adopter qu’un nouveau système financier par exemple.

L’impact de l’adoption de l’Infonuagique sur les budgets informatiques

Le cloud computing tend à déplacer les dépenses d’investissement vers les dépenses d’exploitation.

Cela peut permettre aux entreprises d’éviter d’importantes augmentations des dépenses en TI qui seraient traditionnellement associées à de nouveaux projets.

Il peut être plus facile d’utiliser le Cloud pour minimiser le budget que d’aller voir le directeur financier et chercher plus d’argent.

« Les DSI se tournent de plus en plus vers l’infrastructure et les services en nuage afin d’accroître la flexibilité et de réduire la pression sur les budgets d’investissement « , note une étude de ZDNet sur les prévisions budgétaires informatiques.

Bien sûr, cela ne signifie pas que Cloud Computing est toujours ou nécessairement moins cher que le maintien des applications en interne.

Pour les applications dont la demande de puissance de calcul est prévisible et stable, il peut être moins cher (du point de vue de la puissance de traitement au moins) de rester en interne.

Coûts d’adoptions du Cloud

Pour les start-ups qui prévoient d’exécuter tous leurs systèmes dans le cloud, la mise en route est assez simple.

Mais ce n’est pas si simple pour la majorité des entreprises : avec les applications et les données existantes, elles doivent déterminer quels sont les systèmes les mieux adaptés à leur fonctionnement et lesquels doivent commencer à les déplacer vers l’infrastructure en nuage.

Il s’agit là d’une décision potentiellement risquée et coûteuse, et la migration vers le cloud pourrait coûter plus cher aux entreprises si elles sous-estiment l’ampleur de ces projets.

Une enquête menée auprès de 500 entreprises qui ont été les premiers à adopter le Cloud a révélé que la nécessité de réécrire les applications pour les optimiser pour le Cloud était l’un des coûts les plus élevés. Surtout si les applications étaient complexes ou personnalisées.

Un tiers des personnes interrogées ont déclaré que les frais élevés de transfert de données d’un système à l’autre constituaient un défi dans le déplacement de leurs applications essentielles.

Le rapport de Forrester a également montré que les compétences requises pour la migration sont à la fois difficiles et coûteuses à trouver. Que même lorsque les entreprises pouvaient trouver les bonnes personnes, elles risquaient de se faire voler par des fournisseurs de cloud computing aux poches pleines.

Un tiers des personnes interrogées ont déclaré que les coûts de licence de leurs bases de données logicielle augmentaient considérablement s’ils déplaçaient des applications.

En outre, la majorité d’entre eux sont également restés préoccupés par les performances des applications critiques et un sur trois a invoqué cette raison pour ne pas déplacer certaines applications critiques.

Comment alors établir une analyse de rentabilisation pour le Cloud Computing ?

Pour établir une analyse de rentabilisation en faveur de la migration des systèmes vers le cloud, vous devez d’abord comprendre ce que coûte réellement votre infrastructure existante.

Il y a beaucoup d’aspects à prendre en compte :

  • Le coût d’exploitation d’un centre de données, et des extras comme les lignes louées.
  • Evaluer le coût du matériel physique comme serveurs et détails des spécifications comme les processeurs, les cœurs et la RAM,
  • Le coût du stockage.
  • Vous devrez également calculer le coût des applications. Que vous envisagiez de les vider, de les héberger à nouveau dans le Cloud, de les reconstruire complètement pour le Cloud ou d’acheter un tout nouveau package SaaS, chaque option aura des implications financières différentes.
  • L’analyse de rentabilisation de l’infonuagique doit également inclure les coûts de personnel (souvent au deuxième rang après les coûts d’infrastructure) et des concepts plus nébuleux comme l’avantage de pouvoir fournir de nouveaux services plus rapidement.

Toute analyse de rentabilisation du cloud Computing devrait également tenir compte des inconvénients potentiels, y compris le risque d’être enfermé dans un seul fournisseur pour votre infrastructure technologique.

La sécurité de l’informatique en nuage

Quand c’est l’informatique, la sécurité est une notion à prendre très au sérieux. Certes, de nombreuses entreprises restent préoccupées par la sécurité des services cloud, bien que les violations de la sécurité soient rares dans ce domaine.

En réalité, le degré de sécurité dépendra en grande partie de la sécurité de vos systèmes existants.

Les systèmes internes gérés par une équipe qui doit s’occuper de bien d’autres choses sont susceptibles d’avoir plus de fuites que les systèmes surveillés par les ingénieurs d’un fournisseur de Cloud dédié à la protection de cette infrastructure.

Toutefois, la sécurité reste un sujet de préoccupation, en particulier pour les entreprises qui transfèrent leurs données entre de nombreux services Cloud, ce qui a entraîné la croissance des outils de sécurité Cloud, qui surveillent les données allant ou sortant du Cloud mais également entre plateformes.

Ces outils permettent d’identifier l’utilisation frauduleuse de données dans le Cloud, les téléchargements non autorisés et les logiciels malveillants.

Il y a cependant un impact financier et sur la performance : ces outils peuvent réduire le retour sur investissement du cloud de 5 à 10 %, et l’impact sur la performance de 5 à 15 %.

Notons aussi que le pays d’origine des services cloud est également préoccupant pour certaines organisations.

La pertinence de la géopolitique face au Cloud Computing

En fait, il s’avère que c’est là que le Cloud a vraiment de l’importance. La géopolitique impose des changements importants aux utilisateurs et aux fournisseurs d’un service de Cloud Computing gratuits et payants.

Tout d’abord, il y a la question de la latence : si l’application provient d’un Data Center situé de l’autre côté de la planète, ou de l’autre côté d’un réseau encombré, il se peut que qu’elle soit moins performant par rapport à celle qui se trouve proche de vous et/ou accessible grâce à un réseau locale.

Deuxièmement, il y a la question de la souveraineté des données.

Par exemple des nombreuses entreprises européennes craignent pour le traitement et le stockage de des données dans des Datacenters aux États-Unis ou appartenant à des entreprises américaines par crainte de leurs exploitation sans autorisation par les autorités américaines.

En Allemagne, Microsoft est allé encore plus loin en proposant ses services Azure Cloud à partir de deux centres de données, qui ont été mis en place pour rendre plus difficile l’accès aux données de clients par les autorités américaines. Les données des clients dans ces Datacenters sont sous le contrôle d’une société allemande indépendante qui agit en tant que « data trustee ». Ainsi, Microsoft ne peut accéder aux données sans l’autorisation des clients ou du data trustee.

Par exemple, AWS aurait vendu une partie de son infrastructure de Cloud Computing en Chine à son partenaire local en raison de la réglementation technique stricte en vigueur en Chine. Depuis lors, AWS a ouvert une deuxième région de Chine (Ningxia), exploitée par Ningxia Western Cloud Data Technology.

Malheureusement, pour l’Afrique je n’ai rien trouvé sur le sujet.

Les grandes sociétés de Cloud Computing ?

En ce qui concerne IaaS et PaaS, il n’y a vraiment que quelques géants fournisseurs des Services Cloud.

En tête, c’est Amazon Web Services (AWS), puis Microsoft Azure, Google, IBM Cloud et Alibaba. Bien que les 4 derniers services connaissent une croissance rapide, leurs chiffres d’affaires combiné reste inférieur à celui d’AWS, d’après les données du Synergy Research Group.

Analysts 451 Research a déclaré que pour de nombreuses entreprises, la stratégie sera d’utiliser AWS et un autre fournisseur de Cloud Computing, une politique qu’il décrit comme AWS + 1.

Il est également intéressant de noter que bien que toutes ces entreprises vendent des services cloud, elles ont des forces et des priorités différentes.

La SSFE est particulièrement forte dans IaaS et PaaS, mais elle est conçue pour évoluer vers des bases de données.

Microsoft, en revanche, met particulièrement l’accent sur le SaaS grâce à Office 365 et à ses autres logiciels qui visent en grande partie la productivité de l’utilisateur final, mais tente également d’élargir rapidement son offre IaaS et PaaS grâce à Azure.

Google Cloud Platform (GCP) qui offre également des outils de productivité bureautique se situe entre les deux.

Les activités d’IBM et d’Oracle dans le Cloud Computing sont également composées d’une combinaison de SaaS et d’autres offres basées sur l’infrastructure.

Un grand nombre d’entreprises proposent des applications dans le Cloud à l’aide d’un modèle SaaS. Salesforce est probablement le plus connu d’entre eux.

La stratégies de géants du Cloud ?

Les géants du Cloud ont des forces différentes. Alors qu’AWS et Microsoft sont les principaux acteurs sur ce marché, d’autres entreprises importantes comme IBM, Oracle, Google et Alibaba tentent d’emprunter un chemin un peu différent en fonction des services qu’elles offrent.

Ceci vu qu’elles peuvent difficilement rivaliser avec AWS et Microsoft.

C’est ainsi que Google, par exemple, promet son expertise autour de l’intelligence artificielle.

Alibaba veut attirer des clients intéressés par l’apprentissage de son savoir-faire dans le commerce de détail.

Dans un monde où la plupart des entreprises utiliseront au moins un fournisseur de Cloud Computing et généralement beaucoup plus, IBM veut se positionner comme l’entreprise qui peut gérer tous ces multiples services Cloud.

Pendant ce temps, AWS se présente comme la plate-forme pour les constructeurs et Microsoft se montre beaucoup plus orienté Productivité au travail.

Le prix du Cloud Computing

Le coût de certains services de cloud computing, en particulier les machines virtuelles, baisse régulièrement à cause de la concurrence.

Certains éléments indiquent que les baisses de prix pourraient s’étendre à d’autres services. Parmi ces services on peut citer le stockage et les bases de données… Eh bien, car les fournisseurs de cloud veulent gagner les gros volumes de travail qui quittent les datacenters d’entreprise pour s’installer dans le cloud.

Il s’agit probablement d’une bonne nouvelle pour les clients.
Notons que les prix pourraient encore baisser… Parce qu’il reste une marge importante. Même dans les secteurs les plus importants des services d’infrastructure cloud, comme la fourniture de machines virtuelles.

Le futur du Cloud Computing

L’informatique dans les nuages en est encore à un stade relativement précoce d’adoption, malgré sa longue histoire.

De nombreuses entreprises réfléchissent encore aux applications à déplacer et à leur date de mise en œuvre.

Cependant, il est probable que l’utilisation va augmenter à mesure que les organisations se sentiront plus à l’aise avec l’idée que leurs données ne seront plus stockées sur un serveur au sous-sol.

Nous n’en sommes encore qu’au tout début de l’adoption de l’infonuagique… Certaines estimations suggèrent que seulement 10 % des charges de travail qui pourraient être déplacées ont été transférées d’un pays à l’autre. Ce sont les plus faciles où l’économie est difficile à argumenter pour les DSI.

Pour le reste du portefeuille informatique de l’entreprise, l’économie du passage au Cloud peut être moins évidente.

En conséquence, les fournisseurs Cloud computing poussent de plus en plus l’infonuagique en tant qu’agent de transformation numérique au lieu de se concentrer uniquement sur les coûts.

Le passage au cloud peut aider les entreprises à repenser leurs processus d’affaires et à accélérer le changement… Aidant ainsi à briser les silos de données et d’organisation.

Certaines entreprises qui ont besoin d’accélérer le rythme de leurs programmes de transformation numérique pourraient trouver cet argument intéressant ; d’autres pourraient trouver l’enthousiasme pour le cloud en déclin à mesure que les coûts de la transition s’accumulent.

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